Quand j’étais un enfant, jamais je n’aurais pensé partir une entreprise. Ouin, ça part fort! J’ai toujours eu le désir d’être caméraman par contre. À l’âge de 8 ans, j’ai pris la caméra de mon père, une belle 8mm cassette achetée au Distribution aux consommateurs, genre, et j’avais créer un jeu de société en vidéo (un jeu de table avec une VHS). Je suis tombé dedans quand j’étais petit on pourrait dire.
Durant l’adolescence, j’ai fais pas mal de courts métrages. En vérité je forçais mes amis à jouer dans mes films! Ensuite j’ai eu la chance d’aller étudier en cinéma, puis de travailler en télévision.
Pendant tout ce processus, mon but ultime était d’avoir un poste en télévision, quelque part. TVA, Radio-Can, TQS, Musique Plus, peu importe. Malgré ce désir, j’ai commencé à faire de la vidéo corporative à la pige pour des gens qui savaient que j’avais étudié en cinéma et que je travaillais dans le domaine. Des films de mariage aussi. Puis j’ai voulu sortir mon premier documentaire professionnel, car j’avais toujours cette passion de faire des films moi-même. Avant la sortie de ce documentaire, je me suis dit qu’il fallait un nom de compagnie pour les droits d’auteurs, et que ça aiderait pour la facturation des vidéos corporatives. Je n’avais vraiment aucune idée de comment je pourrais nommer mon entreprise! Moi qui aime beaucoup les animaux, je suis allé au Zoo de Granby en me disant que j’allais tomber sur un animal là-bas qui deviendrait mon emblème. Quand je me suis arrêté devant la cage des caméléons, le flash est apparu : Caméléon Productions. Mais bon, le nom était déjà pris, j’ai changé une lettre dans le nom, je me trouvais bien original! Et c’est là que Kaméléon Productions est né.
Au début, Kaméléon c’était un sideline, je travaillais en télé le jour et pour Kaméléon le soir. Puis des contrats à plus long terme sont apparus, j’ai travaillé vraiment beaucoup. Faire des semaines de 90 heures ne m’a jamais effrayé, mais un moment donné c’était trop. J’ai dû faire des choix. Il me fallait de l’aide pour gérer tout ça. Car Kaméléon c’est quand même près de 250 productions par année faites par 7-8 caméramans pigistes.
J’ai demandé à deux amis de longue date s’ils voulaient entrer dans l’entreprise puis m’aider à faire avancer le projet Kaméléon. Jonathan Dumont et Marie-Annick Geffroy ont dit oui sans hésiter. Depuis 2 ans on transforme, on essaie, on joue, on s’amuse mais surtout, on fait évoluer Kaméléon plus loin.
Tout ça a débuté dans le salon de mes parents quand j’étais tout petit puis la vie a mis les bonnes personnes sur ma route au bon moment. Et l’horizon est vraiment lumineux pour Kaméléon , j’ai très hâte de vous partager les beaux projets qui s’en viennent.